Immigrer au Canada - Les alternatives au permis de travail
FAQ
Fort heureusement, non !
Si l’obtention d’un permis de travail est l’une des options les plus connues pour s’installer au Canada, elle ne constitue pas la seule possibilité.
La détermination de la meilleure option pour immigrer au Canada doit d’ailleurs se faire en fonction de plusieurs critères objectifs. Notamment : le projet du candidat à l’immigration, son âge, sa nationalité, les délais sous lesquels il souhaite s’installer ou encore sa province de choix.
En fonction, l’obtention d’un permis d’études ou la présentation d’une demande de résidence permanente depuis l’extérieur du Canada peuvent être envisagées.
Une fois au Canada, des passerelles existent pour l’obtention de la résidence permanente après un permis de travail ou d’études.
La réponse à cette question dépend avant tout de votre projet d’immigration. Si vous avez pour souhait de vous installer rapidement au Canada, ce projet n’est pas compatible avec les délais de traitement d’une demande de statut permanent.
En revanche, si votre projet en est un à moyen terme, la résidence permanente peut être une option à considérer. Le statut de résident permanent permet de s’installer librement au Canada, d’y exercer l’activité de son choix (travailler, étudier, entreprendre, ne rien faire), et sans limitations. De façon imagée, les résidents permanents sont en quelque sorte des « Canadiens sans le droit de vote ».
Les démarches à entreprendre varient selon la province et le programme choisis. Elles varient principalement entre la province du Québec, qui possède ses propres programmes, et le reste du Canada.
Il faut généralement compter 18 à 36 mois pour obtenir le statut de résident permanent depuis l’extérieur du Canada.
Le Programme Régulier des Travailleurs Qualifiés du Québec (PRTQQ) s’adresse notamment aux candidats à l’immigration permanente en dehors de La Belle Province.
Fonctionnant sur un système de points et d’invitations, il permet d’obtenir le Certificat de Sélection du Québec (CSQ), préalable au dépôt d’une demande de résidence permanente au palier fédéral.
Les points sont attribués sur la base de critères objectifs tels que l’âge, la profession, le niveau d’études, la maîtrise de la langue française, ou encore le fait de détenir une offre d’emploi au Québec. Des invitations sont ensuite envoyées aux candidats présentant le meilleur profil vis-à-vis des cibles d’immigration de la province.
L’inscription dans le bassin de candidats est gratuite, et valable pour 12 mois. Les candidats ont donc tout intérêt à tenter leur chance. Par la suite, une fois sélectionnés, il faut compter 869 $
pour une demande de CSQ et 1 525 $ pour une demande de résidence permanente, au titre de l’année 2024.
Une importante réforme du PRTQQ est en cours, pour affiner les critères de sélection des candidats sous le programme, et renforcer l’importance de la maîtrise du français.
Partout ailleurs au Canada, l’accès à la résidence permanente se fait généralement via le programme de l’Entrée Express. Les candidats à l’extérieur du Canada peuvent présenter leur demande sous la catégorie des travailleurs qualifiés.
Sous l’Entrée Express, les candidats s’inscrivent en soumettant leur profil dans un bassin. Ils se voient attribuer des points, sur la base de critères préétablis, tels que l’expérience professionnelle, la maîtrise de l’une des deux langues officielles du Canada, ou encore la formation académique.
Les francophones se voient octroyer 50 points supplémentaires, leur permettant d’augmenter leurs chances de sélection. Depuis l’été 2023, des rondes d’invitations dédiées aux candidats francophones sont d’ailleurs en place.
Une fois sélectionnés, les candidats peuvent présenter directement leur demande de résidence permanente. Les frais sont de 1 525 $ au titre de l’année 2024.
Attention toutefois, si le statut de résident permanent est un statut fédéral, l’intention de s’établir en dehors du Québec doit être réelle.
Québec suspendra la délivrance de certains permis de travail pour des emplois sur l’Île de Montréal à compter du 3 septembre 2024 pour une durée de six mois.
Quels sont les impacts concrets de cette mesure, et qui sont les employeurs et travailleurs concernés ?
Cette rubrique vise à donner de l’information générale en matière d’immigration au Canada, à en vulgariser les termes, et ne peut être en aucun cas considérée comme un avis juridique. Pour toute question relative à cette rubrique, ou pour obtenir un avis juridique complet, contactez les professionnels d’Immétis. Les informations données sont à jour en date du 24 juillet 2024 et susceptibles d’évoluer à tout moment.